Cet article est le deuxième d’une série visant à présenter les différentes zones de pêches dans lesquelles nos poissons sont pêchés. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la Manche et à la Mer Celtique.

 

Situation géographique :

 

Carte de la Manche avec la situation des caps principaux, des îles et des villes importantes. Projection de Mercator, données de 2005.

La Mer Celtique (en anglais : Celtic Sea) est le nom de la partie de l’océan Atlantique qui borde le Sud de l’Irlande, les deux pointes sud-ouest de la Grande-Bretagne et la façade ouest de la Bretagne.

 

L’Organisation hydrographique internationale définit les limites de la mer Celtique de la façon suivante :

  • au nord : une ligne joignant le cap de St David’s, au pays de Galles, puis la côte sud de l’Irlande jusqu’à Mizen Head
  • à l’ouest et au sud : une ligne depuis la position 51° 00′ N, 11° 30′ O jusqu’au parallèle 49° de latitude nord, de là jusqu’à la position 46° 30′ N, 5° 34′ O sur la limite occidentale du golfe de Gascogne, et le long de cette limite jusqu’à la pointe de Penmarch
  • à l’est avec le canal de Bristol : une ligne joignant Hartland Point à Saint Govan’s Head
  • à l’est avec la Manche : une ligne joignant l’île Vierge à Land’s End (Cornouailles).

 

La première apparition du terme “Mer Celtique” remonte à l’expédition du biologiste Ernest William Lyons Holt lors d’une réunion avec des experts de la pêche européens en 1921.

Activités économiques :

 

La mer Celtique est surtout connue pour accueillir de nombreuses courses au large comme la Fastnet Race ou la solitaire du Figaro.

 

En termes de pêche, le Mer Celtique possède d’importantes ressources maritimes qui y ont favorisé la pêche. On y retrouve ainsi de nombreuses espèces de poissons et de crustacés : maquereaux, morue, cabillaud, églefin, sardine, merlan, cardine, langoustine, homard.

La langoustine est la principale espèce ciblée bien qu’elle ne représente pas la majorité des captures.

Pour finir sur cet article sur une note positive, l’état des stocks de poisson en Manche et Mer Celtique s’est amélioré en 20 ans. Le taux de stocks en bon état est passé de 1 % en 2020 à 54 %, notamment le merlu de l’Atlantique Nord, les lottes de mer celtique ou encore de la noix de Saint-Jacques, quand celui des espèces surpêchées est passé de 34 à 10 % (merlan bleu de l’Atlantique Nord-est, calamar), et celui des espèces surpêchées et dégradées de 11 à 2 % (lieu noir de mer du Nord, tourteau). 

Retrouvez de nombreux poissons en provenance de la zone Manche et Mer Celtique sur notre boutique en ligne : www.monbeaupoisson.fr

0 réponses

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *